Le mardi 29 janvier 2008
Agence France-Presse
Ottawa
Un Algérien soupçonné de terrorisme a été remis en détention, après avoir été accusé d'avoir contrevenu aux termes de sa libération conditionnelle, a indiqué son avocat à l'AFP.
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Mohamed Harkat a été arrêté chez lui mardi après-midi et emmené dans les locaux de l'agence canadienne des services frontaliers, à Ottawa, d'où il devait être placé dans un centre de détention, en attendant une décision de justice à son sujet, a déclaré Me Paul Copeland à l'AFP.
Il doit être présenté, dans un délai de 48 heures, à un juge de la Cour fédérale qui décidera de son sort.
Selon son avocat, la principale violation qui lui est reprochée est le fait que sa belle-mère, qui est une des garantes du respect des conditions de sa liberation, n'habitait plus en permanence dans la même maison que lui et sa femme.
M. Harkat n'avait cependant jamais été laissé seul dans la maison, a assuré Me Copeland.
«Sa femme était avec lui à la maison lorsqu'il a été arrêté, alors qu'il prenait sa douche», a-t-il dit.
L'avocat avait par ailleurs prévu, avant même l'arrestation de son client, de présenter lundi prochain une demande au tribunal pour que les conditions de sa libération soient assouplies afin de permettre à sa famille de mener une vie normale.
Mohamed Harkat avait été arrêté en décembre 2002 en vertu d'un «certificat de sécurité», une procédure qui permet aux autorités de détenir sans procès des étrangers soupçonnés de terrorisme sur la base d'informations secrètes.
Il avait obtenu en juin 2006 sa libération conditionnelle, mais devait porter un bracelet électronique, demeurer sous la supervision de son épouse ou d'autres membres de la famille et demander l'autorisation pour effectuer des déplacements ou rencontrer une personne.
Mohamed Harkat est soupçonné par le Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS) de faire partie d'une cellule dormante d'Al-Qaeda.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080129/CPACTUALITES/801291681/5032/CPACTUALITES
Il doit être présenté, dans un délai de 48 heures, à un juge de la Cour fédérale qui décidera de son sort.
Selon son avocat, la principale violation qui lui est reprochée est le fait que sa belle-mère, qui est une des garantes du respect des conditions de sa liberation, n'habitait plus en permanence dans la même maison que lui et sa femme.
M. Harkat n'avait cependant jamais été laissé seul dans la maison, a assuré Me Copeland.
«Sa femme était avec lui à la maison lorsqu'il a été arrêté, alors qu'il prenait sa douche», a-t-il dit.
L'avocat avait par ailleurs prévu, avant même l'arrestation de son client, de présenter lundi prochain une demande au tribunal pour que les conditions de sa libération soient assouplies afin de permettre à sa famille de mener une vie normale.
Mohamed Harkat avait été arrêté en décembre 2002 en vertu d'un «certificat de sécurité», une procédure qui permet aux autorités de détenir sans procès des étrangers soupçonnés de terrorisme sur la base d'informations secrètes.
Il avait obtenu en juin 2006 sa libération conditionnelle, mais devait porter un bracelet électronique, demeurer sous la supervision de son épouse ou d'autres membres de la famille et demander l'autorisation pour effectuer des déplacements ou rencontrer une personne.
Mohamed Harkat est soupçonné par le Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS) de faire partie d'une cellule dormante d'Al-Qaeda.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080129/CPACTUALITES/801291681/5032/CPACTUALITES