Monday, June 18, 2007

Lost in migration

Three years after self-regulation, the lucrative immigration consulting industry has failed to purge itself of advisers who operate beyond the reach of the rules

June 16, 2007 Nicholas Keung and Jim RankinStaff Reporters

A Mexican family responds to an Internet pitch, arrives in Toronto with the name and number of a stranger and instructions to stay at a hotel. The man collects 10 crisp $100 U.S. bills, cooks up a fake refugee claim and disappears.

Twenty-four Korean truck drivers empty their bank accounts to buy into a dream spun by a Korean recruiter and come to Canada for "guaranteed" jobs that, in the end, don't pan out.
A community activist operating a "non-profit" group out of a backstreet Toronto church draws hundreds of people facing deportation and offers to help them – for a fee.

A woman facing removal pins her hopes on a consultant who, she claims, boasted of having an inside contact at Citizenship and Immigration Canada, and promised to make her problems disappear for $10,000. When nothing happens, she secretly records the consultant refusing to give her a receipt, telling her not to worry and chiding her: "In this country, you no have to be honest." For years, the migrant tells no one about the ripoff, even the police, for fear of being deported.

Stories like these were supposed to go away when Ottawa put up $1.2 million three years ago to create the Canadian Society of Immigration Consultants, a self-regulatory body that everyone hoped would instill a sense of professionalism and faith in a business with a lousy reputation.

To read more: http://www.thestar.com/printArticle/226065

Watchdog needs teeth

The Canadian Society of Immigration Consultants was created to clean up and professionalize a troubled industry. But the model has critical flaws

Jun 18, 2007 04:30 AM Nicholas Keung Jim Rankin Staff Reporters

People who hope to call Canada home often seek advice from immigration consultants to fulfil their dreams. But consultants who are incompetent, negligent or unscrupulous can destroy dreams, tarnish Canada's image, and burden taxpayers by clogging the system with applicants who don't stand a chance. Three years after Ottawa set up a self-regulating body meant to clean up the lucrative industry and protect vulnerable newcomers, a Star investigation finds that little has changed. The regulatory body says the future looks bright, but it lacks a big stick.

Today: Lessons and solutions

Offering immigration advice in Britain without proper credentials will land you in court, facing a fine and up to two years in prison.

The Office of the Immigration Services Commissioner – a public body created in 2001 to police the industry – has the power to knock down doors. There have been 55 successful prosecutions. Nearly one in five went to jail.

Its investigators, 10 former police officers, go after "ghost" advisers – people who charge for their services but are undetected because they don't sign documents – and charge them with a criminal offence.

But along with wielding a big stick, the office also proffers a carrot.

Some illegal operators are simply persuaded to go legit and join.

To read more: http://www.thestar.com/Investigation/article/226476

Wednesday, June 13, 2007

Le profilage ethnique sévirait aux frontières

Joël-Denis Bellavance

La Presse

Ottawa

Le profilage ethnique est monnaie courante aux différents points d'entrée du pays depuis les attentats du 11 septembre 2001. Et les autorités canadiennes essaient tant bien que mal de balayer ce problème sous le tapis.

 (Archives La Presse) Agrandir l'image
Archives La Presse

C'est du moins ce qui ressort des consultations menées par le ministère de la Sécurité publique auprès de membres des communautés ethnoculturelles dans quatre villes canadiennes au cours des derniers mois.

Des représentants des agences responsables de la sécurité nationale ont participé à ces consultations, qui ont eu lieu à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver entre octobre et février derniers. Et ils se sont fait chauffer les oreilles par les membres des communautés ethniques.

La Presse a obtenu récemment un résumé d'une cinquantaine de pages de ces consultations grâce à la Loi sur l'accès à l'information. De toute évidence, les participants ne se sont pas gênés pour exprimer leur frustration à l'égard de la surveillance accrue dont ils font l'objet depuis septembre 2001.

Durant les consultations, menées par la firme de sondage EKOS au nom du ministère de la Sécurité publique pour la somme de 143 000$, des représentants de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), du Service canadien de renseignements et de sécurité (SCRS), de l'Agence des services frontaliers du Canada et du ministère de la Justice ont fait des présentations. Ils ont notamment soutenu que les agences responsables de la sécurité ne ciblent aucun groupe racial en particulier aux points d'entrée du pays.


Incrédulité et colère


Les membres des communautés ethniques ont accueilli ces propos avec incrédulité, selon le résumé. «Plusieurs participants ont décrit ces affirmations des autorités canadiennes comme étant «fausses». Ils se sont dits «insultés» et «enragés» de les entendre.»

«Avant le 11 septembre, je n'ai jamais été arrêté à la frontière. Maintenant, notre voiture se fait fouiller de fond en comble. On me dit de sortir de la voiture. Les soupçons envers nous ont tout simplement augmenté», a dit un participant.

«Je vis ici depuis 30 ans... 30 ans! Je suis enseignante, mère, bénévole, et je crois que je contribue énormément à la construction de ce pays. Peut-être devrais-je simplement hausser les épaules parce que c'est toujours moi qui fais l'objet d'une surveillance accrue aux aéroports, mais des fois, je ne peux pas», a lancé une femme.


Comme durant la Deuxième Guerre


Certains n'ont d'ailleurs pas hésité à comparer ce qu'ils vivent depuis six ans à d'autres épisodes peu glorieux de l'histoire du Canada, notamment l'internement des Canadiens d'origine japonaise durant la Deuxième Guerre mondiale. Selon eux, les autorités canadiennes tombent dans l'excès et foulent aux pieds des principes chers aux Canadiens, telles l'égalité et la tolérance, pour se défendre contre une menace terroriste souvent exagérée ou encore pour plaire aux Américains.

«Nous n'avons rien appris de l'histoire. Les Noirs ont été ciblés, ensuite les Chinois, les Juifs, et maintenant ce sont les musulmans», a notamment affirmé un participant.

Le Canada sera-t-il la cible d'un attentat terroriste un jour? À cette délicate question, certains participants n'ont pas hésité à répondre oui. Mais ils croient que ce sera imputable aux changements apportés par le gouvernement canadien à sa politique étrangère, plus proche de celle des États-Unis et d'Israël.

«Je crois que l'on se berce d'illusions si on croit qu'on est pas sur le radar (des terroristes)», a affirmé un participant. «Il y a plus de doutes aujourd'hui. Nous sommes passés de la politique du maintien de la paix à une politique de guerre», a soutenu un autre.

En réponse aux craintes de certaines communautés culturelles au sujet des mesures prises par le Canada pour assurer la sécurité nationale après les attentats aux États-Unis, le gouvernement Martin a créé en février 2005 la Table ronde transculturelle sur la sécurité. Cet organisme a pour mandat «de faire participer les Canadiens et Canadiennes et le gouvernement du Canada à un dialogue soutenu sur la sécurité nationale au sein d'une société pluraliste et diversifiée».

Il doit aussi conseiller les ministres de la Sécurité publique et de la Justice sur les questions de sécurité nationale. De toute évidence, la création de cet organisme n'a pas réussi à rassurer les communautés culturelles.

Selon le directeur général de la Fédération canado-arabe, Mohamed Boudjenane, qui a participé aux consultations à Toronto, beaucoup de Canadiens d'origine étrangère doivent composer avec une nouvelle sorte de discrimination: le profilage ethnique aux points d'entrée du pays. Il a d'ailleurs soutenu que les consultations étaient une véritable «perte de temps».

«C'était un exercice complètement futile dans le sens où on a tenté d'expliquer aux gens que les agences de sécurité canadiennes sont là pour aider les communautés, alors que, en pratique, la discrimination continue, le profilage racial continue, le SCRS continue à questionner des musulmans ou des gens d'origine arabe régulièrement», a affirmé M. Boudjenane.

Il a ajouté que les agences doivent de toute urgence offrir des cours à leurs employés afin qu'ils comprennent mieux les sensibilités culturelles et religieuses des personnes d'origine étrangère.


La faute au 11 sepembre


«Le profilage ethnique a augmenté depuis les attentats aux États-Unis. Le 11 septembre 2001 a été quasiment une carte blanche donnée aux agences de sécurité pour faire ce qu'elles veulent. Elles se sont un peu refroidies, notamment après le rapport sur Maher Arar, mais ça continue», a dit M. Boudjenane.

Dans un sondage réalisé par son organisation auprès de 467 personnes de foi musulmane, 8% d'entre elles ont dit avoir été interrogées par les agences de sécurité et 43% d'entre elles ont dit connaître quelqu'un qui a été interrogé.

Toutefois, M. Boudjenane a expliqué qu'il s'agit d'un problème dont l'ampleur réelle est difficile à quantifier. «Il est difficile de compiler les plaintes. Les gens ont peur, surtout quand ils se font interroger par la GRC ou le SCRS et qu'ils se font dire qu'ils n'obtiendront pas leur citoyenneté s'ils ne collaborent pas, par exemple», a-t-il dit.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070611/CPACTUALITES/706110495/5358/CPPRESSE

Saturday, June 9, 2007

Deconstructing "Return to Sender"

June 06, 2007
Margot Pepper

Recently, sending a message of resistance to U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE), Berkeley and Oakland, California adopted sanctuary city measures disallowing the use of city funds and staff time in aiding Immigration and Customs Enforcement (ICE). Over 60 sanctuary city initiatives protecting immigrants have been promulgated in 21 states across the United States. Critics of immigration reform argue that sanctuary proposals send the wrong message to immigrants who, they argue, are responsible for eroding citizens' living standards. They claim stiffer penalties and stronger barriers are the answer. Little publicized is the fact that actually the opposite is true. Rather than posing a monumental problem, undocumented migration is a desired outcome of unequal international trade policies, boosting the living standards of U.S. citizens and enriching a powerful sector of the U.S. economy. Rather than discourage migration, dangerous but surmountable barriers and unenforceable, cruel laws only contribute to the "illegal," status of needed workers, rendering them a cheap, profitable source of labor.

A Public Policy Institute of California report (2/27/07) by University of California, Davis, economist Giovanni Peri demonstrates that "During 1990-2004, immigration induced a 4 percent real wage increase for the average native worker. An increase in the number of immigrants evidently increases the demand for tasks performed by native workers and raises their wages."

"Between 1990 and 2004, as the percentage of immigrants in California's labor force rose, immigration helped boost natives' wages as much as 7 percent, even giving a tiny bump to native high school dropouts," reports Kristin Bender in the Oakland Tribune, (2/28/07.)

But U.S. workers are not the biggest winners in the "immigrant sweeps-takes." The greatest beneficiaries of cheap immigrant labor, says Harvard economist George Borjas, are employers. It is widely-known that undocumented immigrants are less likely to hold union jobs and are willing to work for wages under the minimum wage, without benefits and at jobs citizens are unwilling to accept. During an immigration peak in the United States from the third quarter of 2001 to the present, the share of GDP going to corporate profits has soared from 7.0 percent to 11.6 percent, while the share going to labor compensation declined by 2.4 percentage points, according to economist Edwin S. Rubenstein.

One of the sources of the immigration surge was the implementation of the North American Free Trade Agreement (NAFTA) in the early 1990s. Thanks to protectionist measures like NAFTA, over an eight year period, "Resource transfers from the poor to the rich amounted to more than $400 billion," reported Massachussetts Institute of Technology professor Noam Chomsky in the Nation ("Notes on NAFTA.") "The World Bank reports that protectionist measures of the industrialized countries reduce national income in the South by about twice the amount of official aid to the region--aid that is itself largely export promotion," Chomsky states.

The losers in the game, of course are working Mexicans. In Mexico, "Poverty has risen by over 50% during the first four years of NAFTA and wages in the manufacturing sector have declined," reports the Data Center.

A 2004 report published by the U.S. House of Representatives Committee on Ways and Means states that "At least 1.5 million Mexican farmers lost their livelihoods to NAFTA." The situation is only expected to worsen in 2008 when Mexico is required to comply with a NAFTA deadline to totally eliminate its corn and bean import tariffs. A large sector of U.S. workers have also taken a big hit from NAFTA, as union jobs are farmed out overseas to non-union labor, widening the chasm between the rich and poor.

Many policy experts predicted that the Mexican farmers displaced by NAFTA would migrate to the United States. Indeed, a comparison of U.S. censuses of 1990 and 2000 shows "the number of Mexican-born residents in the United States increased by more than 80 percent," states Jeff Faux in "How NAFTA Failed Mexico," The American Prospect (July 3, 2003.) "Some half-million Mexicans come to the United States every year; roughly 60 percent of them are undocumented. The massive investments in both border guards and detection equipment have not diminished the migrant flow; they have just made it more dangerous. More than 1,600 Mexican migrants have died on the journey to the north."

While NAFTA is responsible for the latest "migration hump," it is not the sole culprit. Practices by bodies like the World Trade Organization, "along with the programs dictated by the International Monetary Fund and World Bank, have helped double the gap between rich and poor countries since 1960," reports Noam Chomsky in The Nation. The ensuing foreign debt deprives these countries from accumulating capital to develop competitive industries and has lead to mass migration northward. This trend has been in operation for hundreds of years, as traditionally, there has been a migration trend originating in colonized countries toward the source of the economic disparities.

Given the fact that the presence of undocumented workers enriches the corporate sector, particularly in developed countries, it is not unreasonable to conclude that a powerful sector of the U.S. economy would be severely harmed should undocumented workers gain resident status. In other words, part of the success of programs like NAFTA is the byproduct of cheap, undocumented labor, both native to Mexico and migrant.

A little known, but related, fact is that draconian, unenforceable immigration policies, such as Operation Return to Sender, are actually products of NAFTA. After NAFTA was passed by Congress in 1992, "the agreement raised concerns in the U.S. about immigration from south of the border," according to "NAFTA, The Patriot Act and the New Immigration Backlash" by the American Anthropological Association. To counter the predicted influx of Latin Americans, President Bill Clinton signed The Illegal Immigration Reform and Immigrant Responsibility Act of 1996. "The 1996 Welfare Reform bill included anti-immigrant and other measures that eliminated many social services for undocumented immigrants," the report states. The latest wave of ICE raids are a result of these long term policies.

The immigration reform bill under consideration in the Senate only strengthens the trend toward higher returns at the expense of migrant labor by cutting off family ties and creating an even lower tier than today's undocumented worker: the "guest worker" or bracero, whose legal status can be revoked by any whim of his employer. The bracero program was killed by labor organizers in 1964 spearheaded by Ernesto Galarza, with the blessings of Cesar Chavez. According to journalist David Bacon, "Chavez later said he could never have organized the United Farm Workers until growers could no longer hire braceros during strikes." Chavez and the UFW knew that stemming the flow of immigration required offering a living wage, not only to both documented and undocumented workers within the United States, but to workers abroad as well.

Recently, the deportation of 7-year old Gerardo Espinoza, a top student at Rosa Parks school in Berkeley, California whose only recourse to claim his right to education as a U.S. citizen was to remain behind as an orphan, reverberated in various newspapers and internet sites. The story struck a chord because the case demonstrated that the vast majority of model immigrants who comply with current immigration policy are destined for outcomes as tragic as the separation of the Greek lovers Orpheus and Uridice. ICE's latest Operation Return to Sender is nothing more than another incentive to go underground. According to the Contra Costa Times and the San Francisco Chronicle, thousands of people have been detained in the Bay Area since the beginning of Operation Return to Sender, a campaign that has resulted in over 18,000 arrests nationwide and the deportation of 800 immigrants in Northern California cities alone. Yet this has not deterred the courageous marches on May first by thousands of immigrants for the last couple of years. By standing their ground, these Americans have every intention of complying with the current administration's edict to "Return to Sender-" since the "Sender," or source of the "immigration problem" lies not abroad, but on U.S. soil.

###

Margot Pepper is a journalist and author whose work has been published internationally by the Utne Reader, the San Francisco Bay Guardian, City Lights, Monthly Review, Hampton Brown and others. Her memoir, Through the Wall: A Year in Havana, was a top nomination for the 2006 American Book Award.

http://www.zmag.org/content/showarticle.cfm?ItemID=13014

Saul's Letter to President Bush

"We are U.S. citizens but the government is taking away our mothers and fathers."

Letter to President Bush
From Saul Arellano

I Saul Arellano age 7 an American citizen, do now formally request a mettin with President George W. Bush. I request that he grant safe passage for my mother, Elvira Arellano, so that she can be with me at this meeting and can return safely to our Church. I request also that our United Methodist Pastor, Rev. Walterd L. Coldman and his wife, Emma Lozano and my Congresmen Luis V. Gutierrez, Boby Rush, and Rafael Pulido and Abel Uribe and my friend Daysha Delvalle also be present at this meeting.

I want to tell President George W. Bush why I believe my mother should be allowed to stay with me in my country. I want to tell him also that there are more than 3 million children like me. We are U.S. citizens but the government is taking away our mothers and fathers.

I ask all Good people to help me to get this meeting with President Bush.

Sincerly,
Saul Arellano

Power from Below

The United States has started resembling another country, one whose nightmares shaped much of my thinking about peace and justice: wartime El Salvador.

More than a decade before last year’s marchas of millions, I felt the dreamy exhilaration of organizing and leading marches of tens of thousands. And, like many of today’s organizers and leaders of historic marchas, I know the dejection and disappointment before an immigration debate that leads one to ask, “Is this what we marched for?” and “What do we now?”

I came to understand this as the executive director of the Central American Resource Center (CARECEN) in Los Angeles, which was the nation’s largest immigrant service and advocacy organization in 1994, the year that California’s anti-child, anti-immigrant Proposition 187 initiated the current war on immigrants. Together with Mexican and Chicano groups that had been organizing the undocumented in the decades before the eventual passage of the 1986 immigration reform, CARECEN and dozens of Asian and Latino organizations, labor unions, radical groups and others launched what were, until last year, the largest immigrant rights marches in U.S. history. As a former organizer, I appreciate the hard work of building consensus and coalitions, massaging egos and the constant agitation at the core movement-building. And as a writer who traveled to cities and rural areas in an ongoing effort to map the movimiento in 2006, I saw how Prop. 187 had spread through the nation: demographics, reactionary policies and economic globalization combining to create the new politics of immigration. Watching displaced white workers in globalized Georgia protest with placards saying “Invaders go home” or hearing Hmong immigrant youth in Wisconsin shout “We are not criminals” at James Sensenbrenner in front of a town hall, I believed predictions I’d heard about the entire country eventually experiencing its own clash of California dreams.

To read more click HERE

L.A. Story

A recent deluge of news stories claim that Latinos are “ethnically cleansing” their African American neighbors in southern California.

“We need to go on the offensive to put an end to this idea of ethnic cleansing in L.A.,” declares Noreen McClendon, executive director of Concerned Citizens of South Central Los Angeles. “It is not happening.”

McClendon—an African American who serves as vice president of operations for the Watts Gang Task Force—is upset about a recent deluge of news stories claiming that Latinos are “ethnically cleansing” their African American neighbors in southern California. The reports, which McClendon characterizes as dangerously misleading, have circulated widely in print, broadcast, and Web media, generating alarm in civil rights circles and unrestrained glee in those of anti-immigrant activists and white supremacists. In McClendon’s view, all this hype obscures some basic realities: “Gangs kill each other. Gangs kill innocent people.” The ethnic cleansing label, she says, “is blown so far out of proportion” with the facts on the ground.

Violent competition for control of the southern California drug trade between two prison gangs, the Mexican Mafia and the Black Guerilla Family, has been spilling onto the streets of L.A. for more than 15 years. Gangs that once included African American and Chicano youth are increasingly segregated. In neighborhoods like Harbor Gateway, racist, anti-Black graffiti has become commonplace. Last year’s trial of several Chicano gang members on murder and civil rights charges and other police investigations strongly indicate that some Mexican Mafia-connected gang members have crossed the line separating gang rivalry from deliberate, racially motivated crimes against innocent bystanders.

But the reasons for these developments, the scale of the problem, and what must be done have been largely lost amidst sensationalist media declarations that a “race war” has broken out in Los Angeles. While it is now clear that racism has indeed played a role in some gang killings, other non-lethal attacks, and in the ongoing threats faced by African American residents of certain neighborhoods, the propagation of the ethnic cleansing frame has badly distorted a story that is sobering enough without the exaggerations.

To read more click HERE

Doubt builds over deportation

Toronto Sun
Fri, June 8, 2007
Construction workers unsure what MP motion means

By TOM GODFREY, SUN MEDIA

A motion by more than 140 MPs to stop the deportation of construction workers has sparked confusion at Toronto job sites as many illegals wonder if they can stay or if they have to go.

The motion passed late Wednesday by a vote of 147 to 115 but was voted against by the ruling Conservatives.

Toronto roofer Sergio DaSilva, 32, said most workers don't know what's going on in Ottawa because they're too busy working 12 to 14 hours a day.

"People are confused about where they stand," he said yesterday. "Everyone wants to know if they'll still be deported."

DaSilva arrived in Canada as a visitor from Portugal in 2001 and overstayed. He re-applied and was granted legal status last February.

Toronto lawyer Richard Boraks said the motion is not law because it is not supported by the Conservatives. He said the motion is being perceived by some that they won't be arrested by police and deported.

IMPACT ON STREET

"(The motion) is cosmetic and doesn't change anything," Boraks said yesterday. "(But) this will have a tremendous impact on the street" in how it's perceived.

Immigration lawyer Mendel Green said the Tories must adopt the motion because the workers are badly needed for the construction trade in Toronto, oil-sand projects in Alberta and for building venues for the B.C. Olympics.

"This will be a serious economic blow to the industry if these workers don't stay," Green said. "The government should be removing criminals, not construction workers."

NDP MP Olivia Chow, who spearheaded the motion, said the Conservatives will at some point have to respect the vote by MPs and place a moratorium on the deportations.

"The government can't ignore the will of the people," Chow said, adding an immigration standing committee will hear the issue this fall.
Tony Letra, of the Undocumented Workers Committee, said there are as many as 10,000 illegal construction workers in the GTA. Letra said many of the illegals are moving to Alberta for the work.

Implement Moratorium on Deportations

For Immediate Release – June 7, 2007

CCNC Marks 50th Anniversary of Douglas Jung Election:
Calls on Conservative Government to Implement Moratorium on Deportations

TORONTO. The Chinese Canadian National Council marked the 50th anniversary of the election of Douglas Jung, the first Chinese Canadian Member of Parliament today by calling on the Conservative Government to implement the motion passed by Parliament yesterday afternoon “to place an immediate moratorium on deportations” of all non-status persons and their families.

CCNC honours the legacy of (late) Douglas Jung who was elected on June 10, 1957 becoming the first Chinese Canadian Member of Parliament. “Douglas Jung received numerous honours for his military and public service including the Order of Canada and the Order of B.C.,” Colleen Hua, CCNC President said today. “Douglas Jung was also instrumental in advocating for changes to the immigration system including the first regularization program: Chinese Adjustment Statement Program, which allowed an estimated 12,000 non-status persons to attain legal status in Canada.”

Douglas Jung served in the British-led Special Operations Executive unit during the Second World War at a time when the Chinese Exclusion Act was in place and Canadian-born Chinese like Mr. Jung had no legal status in Canada. The service of Chinese Canadian veterans gave moral weight to the community lobby for the repeal of the Chinese Exclusion Act and full citizenship rights which followed in 1947. Mr. Jung became a lawyer and eventually a candidate for the Conservative Party and winning a seat in the 1957 federal election. Today there are 5 elected Chinese Canadian MPs representing 4 political parties: Hon. Raymond Chan, Mr. Inky Mark, Ms. Meili Faille, Hon. Michael Chong and Ms. Olivia Chow and 2 Senators of Chinese descent: Dr. Vivienne Poy and Dr. Lillian Dyck.

Yesterday’s vote on a motion introduced by MP Olivia Chow passed by a margin of 147 for to 115 against. The NDP and BLOC caucuses both supported the motion as did most Liberal MPs. The Conservative caucus however voted against the motion. “Where is the Douglas Jung in this Conservative caucus?” Victor Wong, Executive Director of CCNC said today. "We urge the Government to implement the moratorium and to take this opportunity to properly review the options for a fair and just regularization program,"

“We need to stop this wasteful exercise of hunting down hard-working families in their homes, workplaces or at their children’s schools and removing them from their communities and from jobs for which there is no one
else to take their place.”

CCNC is a community leader for Chinese Canadians in promoting a more just, respectful, and inclusive society. CCNC is a national non-profit organization with 27 chapters across Canada with a mandate to promote the
equality rights and full participation of our community members in all aspects of Canadian society.

–30–

For more information, please contact:
Victor Wong, CCNC Executive Director (416) 977-9871

End

New Canadians to drive demand for housing

Globe and Mail Update

Faced with an aging society and historically low fertility rates, Canada's housing market has a new best friend — the immigrant.

A Bank of Nova Scotia report released Monday projected Canada's average annual rate of population growth will ease to just 0.8 per cent over the coming decade. That compares with 1.3 per cent pace from 1986-1996.

Although home buyers have historically been more influenced by real household income growth and interest rate levels, the slowing population growth comes at a critical point in the cycle. Housing prices have surged in recent years, eroding affordability to a cyclical low, the demand-supply equation is more balanced and pent-up demand has been satisfied, factors that support the notion that the market is levelling off.

Scotiabank senior economist Adrienne Warren, who wrote the real estate trends report, said shifting demographics will play a pivotal role in shaping housing demand, specifically the arrival of newcomers and the increasingly older age of Canadian households.

Immigrants, who tend to come to Canada as young adults, start off by renting and gradually transition to buying a home. Although the rate of homeownership among working-age immigrants is essentially on par with that of Canadian-born households, it has dipped slightly in the last decade.

Ms. Warren attributed that slide to weaker earnings growth than native-born Canadians. Many new immigrants are forced to take low-paying jobs because their foreign credentials are not recognized by Canadian companies, something that recent policy initiatives might help address, she said.

In addition, immigrants tend to settle in big cities, where prices have shot up and homeownership levels are lower. More than three quarters of Canadian immigrants between 1991 and 2001 settled in four urban areas: B.C.'s lower mainland and southern Vancouver Island, the Edmonton-Calgary north-south corridor, the Greater Golden Horseshoe in Southern Ontario, and Montreal and its surrounding area.

Newcomers need to save money and tend to buy homes after they have lived in Canada for at least ten years, Ms. Warren said. In 2001, more than one third of foreign-born residents in Canada's three largest centres had been in the country for ten years or less.

“This suggests a significant pool of potential first-time home buyers ready to enter the Canadian real estate market,” she said. “It also points to the continuing out-performance of major urban areas.”

Canada's housing market has been firing on all cylinders in the last decade, a boom that has sent prices up more than 50 per cent since 1998. Real home prices have jumped for an unprecedented eight consecutive years and are rising still, the longest expansion of the post-war era.

“A period of more moderate activity appears in store over the next several years,” Ms. Warren said, noting that housing starts have fallen in the first part of this year when compared with 2006.

Each of the last three housing cycles — in the 1960s, 1970s and 1980s — were followed by some form of slowdown, typically lasting six years and resulting in a 14 per cent drop in real prices. “However, we feel the current cycle should outperform the ‘average,' given continued buoyant conditions in the Western provinces, and little evidence of significant overbuilding or of widespread speculative buying,” she said.

The changing demographic structure of Canada's population will influence who buys what kind of home and where, according to Ms. Warren's report. The number of Canadians aged 25 to 44 — the group most likely to buy a home — is forecast to increase by just 2 per cent between 2006 and 2016, with all the growth at the youngest end of this cohort.

The baby echo generation, aged 25 to 34, made up of singles or young professional couples, should support continuing moderate demand for entry-level homes and condos, especially in urban centres close to employment opportunities.

The older half of the cohort most likely to buy a home, aged 35-44, is expected to decline in absolute numbers. This group of both first-time home buyers and those looking to trade-up, is more likely to have young families and favour larger suburban homes, a real estate segment that could underperform, Ms. Warren said.

The most powerful demographic segments, Canadians aged 45 to 64, will rise by 15 per cent, while the group over the age of 65 will grow 65 per cent in the next ten years. “While the lifestyles and housing needs of these more mature homeowners vary widely, an aging population should favour new construction over re-sales, lower maintenance options such as condominiums, second homes and vacation properties, and urban areas with greater amenities,” Ms. Warren said.

http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20070604.wscotiahousing0604/BNStory/robNews/

Lack of data on illegal workers skews U.S. economic picture

Washington — In this country, at least, the sounds of power hammers and Spanish banter are inseparable.

That's because Hispanic immigrants, legal and illegal, make up such a huge chunk of the U.S. construction work force. They've become a vital but elusive cog in the U.S. economy.

And therein lies the dilemma for economists: Everyone knows they're there, and yet they can't be adequately counted or tracked. As the U.S. economic behemoth slows, we're getting a disturbingly fuzzy snapshot of what's happening because the industry most responsible is producing some quirky data.

Housing starts and sales have plunged in the past nine months. Under normal conditions, you would expect massive layoffs and a surge in the jobless rate. Instead, the U.S. labour market seems pretty healthy for an economy that is flirting with no growth (0.6 per cent annualized in the first quarter). The jobless rate is at 4.5 per cent, its lowest level in six years, and the economy continues to create jobs (157,000 in May alone).

It's a puzzle that Ben Bernanke and his colleagues on the Federal Reserve Board acknowledged in the minutes of their May 9 meeting.

You would barely know there was a recession in construction. Even while housing starts have tumbled by more than a third, the number of jobs was stagnant in May, and down an average of just 3,000 per month this year.

Economist Maury Harris of UBS Securities in New York warned in a report yesterday that investors need to be mindful that the jobs numbers are suspect. Undercounting of illegal Hispanic workers offers a credible hypothesis for what he called "one of this year's most intriguing economic puzzles."

Some of these illegal workers may have moved into commercial construction. Some have simply vanished from the ledger, uncounted by either the household survey or the survey of employers because - technically - so many were never there.

The result, Mr. Harris suggested, is that the U.S. economy could prove to be even weaker than it looks. Unemployment may be higher and job losses more sizable if illegals aren't being picked up in the U.S. Labour Department's household survey.

"With potential measurement problems possibly clouding the meaning of labour market data, spending data - especially by households - should become relatively more important," he concluded.

If these workers don't have jobs, they don't get paid, and they and their families can't spend.

Enormous as it is, the hidden work force may have been badly undercounted as the economy boomed, and now too as it cools. The Pew Hispanic Center has estimated that foreign-born Hispanics - legal and illegal - accounted for half the increase in total U.S. employment between 2000 and 2006. Two-thirds of all Latinos who joined the work force in recent years may be here illegally. All told, there are some 11 million to 12 million illegal immigrants in the United States - men, women and children.

Now, there is some evidence already that many of them are already returning to their home countries - and many others are not making the dangerous trip north to work, because the work has vanished.

This all matters, of course, to more than just a picture of where the economy is headed. The U.S. Congress is wrestling - once again - with an immigration reform package that George W. Bush has vowed will bring 12 million people out of the shadows.

The debate is emotionally and politically charged. But it's also a debate about economics and fairness. And, like it or not, the massive and highly mobile Hispanic work force has become an integral part of the U.S. economy.

Critics complain that illegal immigrants are a drain on government expenditures and create a downward spiral in low-skilled wages.

Most credible evidence suggests that isn't so. Millions of them work, pay their payroll taxes, pay local taxes through rents or property taxes, and contribute massively to the economy by spending their money on taxed consumer goods and services.

And because they are illegal, many of them will never collect the fruits of their labour - social security and Medicare when they retire.

In the meantime, this vast and flexible labour pool has helped make the U.S. economy a powerhouse.

Americans owe it to themselves to acknowledge reality and bring their illegal population into the light of day.

http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20070605.wibworld05/BNStory/International/

U.S. Senate pulls plug on immigration bill

Associated Press

WASHINGTON -- A broad immigration bill to legalize millions of people in the United States failed a crucial test vote in the Senate yesterday, a stunning setback that could spell its defeat for the year.

The legislation, which had been endorsed by President George W. Bush, would tighten borders, institute a new system to prevent employers from hiring undocumented workers in addition to giving up to 12 million illegal immigrants a pathway to legal status.

Conceived by an improbable coalition, the measure exposed deep rifts within both parties and is loathed by most GOP conservatives.

The vote was 45-50 against limiting debate on the bill, 15 short of the 60 that the bill's supporters needed to prevail. Most Republicans voted to block Democrats' efforts to bring the bill to a final vote.

Senate Majority Leader Harry Reid, who had made no secret of his distaste for parts of the bill, said earlier he would move on to other matters if the immigration measure's supporters didn't get 60 votes last night.

Most Republicans voted against ending debate, saying they needed more time to make the bill tougher with tighter border security measures and a more arduous legalization process for unlawful immigrants.

All but a handful of Democrats supported the bill, but many of them were concerned it makes second-class citizens of a new crop of temporary workers.

http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20070608.IMMI08/TPStory/?query=immigration

Deportation revoked for woman, daughter

MONTREAL -- A woman who feared her Canadian daughter would be subjected to genital mutilation if she were deported to her West African homeland won the right yesterday to remain in Canada.

A beaming Oumou Touré, who publicized her case this week in a last-ditch bid to avoid removal, extended thanks to Canada for shielding her and her daughter, two-year-old Fanta.

"Now I know Canada will protect me," she said in an interview after a press conference in a United Church in downtown Montreal.

Ms. Touré's appeal, backed by Amnesty International and the Quebec Federation of Women, gained extensive publicity.

The 24-year-old single mother was scheduled to be deported early next month to her native Guinea, where female circumcision is practised on virtually every woman.

MS. Touré says she underwent the painful procedure herself at 19 and wanted her daughter to be spared the same fate.

Only two hours after supporters held a press conference Tuesday to spotlight the case, Ms. Touré was granted an interview with Citizenship and Immigration Canada officials in Montreal.

The case was expedited after Immigration Minister Diane Finley intervened, supporters said. Ms. Touré was granted permanent residency on humanitarian and compassionate grounds.

"We thank the minister for stepping in and settling the matter in a timely and humanitarian manner," said Rick Goldman, Ms. Touré's lawyer. He said female circumcision on Fanta would be worse than torture.

"It's the amputation of part of her humanity," he said.

Although practices vary from country to country, the procedure, widespread throughout Africa, is generally performed on girls under 10. Complications include hemorrhage, infections, bleeding and excruciating pain.

"The Canadian public does not tolerate the idea of subjecting a young child to this kind of horrific persecution," Mr. Goldman said.

Female genital mutilation has been grounds for obtaining refugee status in Canada, but Ms. Touré was childless when she first pleaded her case before the Immigration and Refugee Board in 2004.

Ms. Touré said she now looks forward to enrolling her daughter in daycare and raising her in safety in Canada.

http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20070609.STAY09/TPStory/?query=immigration

Immigration: la réforme échoue au Sénat américain

 (Photo AP)
Agrandir l'image



Richard Hétu
La Presse
Collaboration spéciale
New York

Fruit d'un rare compromis entre républicains, démocrates et Maison-Blanche, l'ambitieux projet de réforme des lois de l'immigration, qui devait permettre la régularisation de millions de clandestins, a échoué hier soir au Sénat.











Après avoir perdu un vote de procédure, le deuxième de la journée, le chef de la majorité démocrate, Harry Reid, a retiré le texte de loi, remettrant aux calendes grecques la tenue d'un autre débat sur cette épineuse question.

Cet échec est un autre coup dur pour George W. Bush. À son arrivée à la Maison-Blanche, il avait promis une vaste réforme de l'immigration, un dossier qui a perdu de l'importance après le 11 septembre 2001.

Mais le président est monté au créneau pour défendre le nouveau projet de loi, attaquant même sa base électorale, qui était particulièrement indignée par le programme de régularisation des illégaux. Aux yeux de plusieurs conservateurs, à l'intérieur et à l'extérieur du Sénat, ce programme correspondait à une «amnistie».

Le projet de loi prévoyait également le renforcement de la sécurité aux frontières, la création d'un programme de travailleurs temporaires et le durcissement des conditions au regroupement familial des étrangers.


Le barrage des opposants


Au Sénat, les opposants du projet de loi l'ont enseveli en présentant quelque 28 amendements. La veille au soir, l'un de ces amendements avait été adopté, qui aurait limité à cinq ans la durée du programme de travailleurs temporaires.

Les deux votes de procédure avaient pour but de mettre un terme au débat, qui risquait de s'enliser dans les manoeuvres dilatoires. Après avoir perdu le premier de ces votes, Harry Reid a déclaré: «Si nous ne votons pas pour une clôture des débats, le projet de réforme est fini, il n'existe plus.»

Des sénateurs républicains, qui appuyaient la réforme, ont également exprimé leur frustration au cours du débat.

«Sommes-nous des hommes ou des souris? a demandé Trent Lott. N'y a-t-il rien que nous puissions faire correctement, combien de temps encore allons-nous examiner le texte à la loupe?»

L'opposition à la réforme ne venait pas juste de la droite. À gauche, plusieurs groupes voués à la défense des immigrants ont dénoncé des aspects du projet de loi, y compris le programme de travailleurs temporaires et le système de points pour choisir les candidats à l'immigration.

Plusieurs immigrants se sont également élevés contre divers aspects du programme de régularisation. Il en aurait coûté 5000$ en amende et en frais à un clandestin pour obtenir la résidence permanente.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070608/CPMONDE/706080614/5160/CPMONDE

Woman facing deportation gets to stay here

Jasmin Legatos, The Gazette

Published: Friday, June 08, 2007

On Tuesday morning Oumou Toure, a 24-year old native of Guinea in West Africa, was afraid she would not be allowed to remain in Canada long enough to see the end of the summer.

But by Friday afternoon, Canadian immigration officials, quelled her fear by granting her permanent residency based on humanitarian and compassionate grounds.

The quick decision came as a pleasant surprise to Toure's lawyer, Rick Goldman.

"We have come a long way since Tuesday morning," he told reporters this afternoon at a news conference to announce the positive decision in Toure's case.

Earlier in the week, Goldman and groups like the Montreal City Mission, which have been pleading Toure's case with Citizenship and Immigration Canada since last fall, convened a news conference to put some pressure on officials to fast-track her application before she was scheduled for deportation in the first week of July.

Although Goldman admits that many women find themselves in Toure's position, he also said her case is quite unusual.

When Toure first came to Canada in 2003, she applied to remain in the country as a refugee but her application was refused. At the time she was about to give birth to her now 2 1/2 year old daughter Fanta. She then submitted a first application for permanent residency based on humanitarian and compassionate grounds, but that too was rejected.

In her final application Toure made the case that if she were returned to Guinea, her daughter would be at serious risk of genital mutilation, a common practice in Guinea even though it is illegal there.

However immigration officials had initially refused to speed up the process of her application and Toure would have been deported before they had a chance to take into account the risk to Fanta.

But yesterday, immigration officials agreed to review her case and promised to render a decision within a week.

Toure who had, earlier in the week, appeared worried, scared and unable to express herself, cracked a smile of relief as people came up to congratulate her on the news.

"Thank you, thank you, you saved my life, thank you," she said.

http://www.canada.com/montrealgazette/news/story.html?id=5f136379-8aeb-4676-a8b7-4234c5db84a3&k=23963

Le Canada refuse un visa à deux humanitaires africains

Laura-Julie Perreault

La Presse

Outré qu'Immigration Canada ait refusé de délivrer des visas à deux de ses employés du Nigeria, Médecins sans frontières Canada demande à la ministre Diane Finley de corriger la situation et de revoir au plus vite la politique de délivrance de visas «qui paraît - aux yeux de plusieurs - raciste à l'endroit de travailleurs humanitaires réputés» originaires d'Afrique, selon l'organisation.











«On entend toujours des organismes humanitaires, académiques et culturels canadiens qui ont de la difficulté à obtenir des visas pour des Africains. Ce n'est jamais le cas pour les Asiatiques. Il y a là matière à réflexion», s'est écriée hier la directrice des communications de Médecins sans frontières (MSF) Canada, Avril Benoît.

Un an après s'être battu bec et ongles pour que cinq de ses employés africains obtiennent des visas pour assister à la Conférence internationale sur le sida, à Toronto, MSF n'a pas digéré d'apprendre lundi que le haut-commissariat du Canada à Lagos a rejeté la demande de permis de résidence temporaire de Macaulay Kofoworola et du docteur Igbin Ayoola Ahmed, «deux étoiles montantes dans notre programme au Nigeria», selon Mme Benoît.

Les deux travailleurs humanitaires, qui sont des employés salariés de MSF depuis plusieurs années, doivent donner une conférence à Montréal sur un projet avant-gardiste de lutte contre le VIH, à l'occasion de l'assemblée annuelle de l'organisation, qui se tiendra du 15 au 17 juin.

MSF et ses deux employés nigérians ont dû fournir une kyrielle de documents (talons de chèques de paie, détails sur la famille, relevés bancaires, preuves de propriété foncière) au gouvernement canadien lors de la demande des visas. Dans la lettre de refus, le haut-commissariat a rejeté la demande de M. Ahmed en prétextant que la traite bancaire qui y était attachée n'était pas valable. Dans le cas de M. Kofoworola, l'agent d'immigration a dit ne pas être convaincu que ce dernier retournerait au Nigeria après la conférence.

«Les raisons du rejet sont très discutables dans les deux cas, notamment parce que la traite bancaire a été acceptée pour un des deux employés et non pour l'autre», a écrit la directrice des communications de MSF, dans une missive envoyée mardi à la ministre de l'Immigration.

En plus de demander une rencontre avec Mme Finley afin de discuter des problèmes récurrents d'obtention de visas pour son personnel africain, l'organisation humanitaire l'invite à délivrer rapidement un permis ministériel pour que les deux hommes puissent assister à la conférence.

«Il est regrettable que le gouvernement canadien bloque notre travail sur le terrain, qui est basé sur l'échange d'information entre nos employés canadiens et ceux qui proviennent des pays où nous avons nos programmes», a souligné Mme Benoît.

L'aile canadienne de MSF gère des missions d'aide humanitaire au Nigeria, en Côte-d'Ivoire, au Congo-Brazzaville, en Colombie et en Haïti.

Joint par La Presse hier, l'attaché de presse de la ministre fédérale de l'Immigration a noté qu'il ne pouvait divulguer aucune information sur les cas des deux Nigérians pour des raisons de confidentialité. «Le mérite de chaque cas est étudié individuellement, et il incombe aux demandeurs de démontrer aux agents d'immigration qu'ils ne comptent pas rester au Canada», a souligné Philippe Mailhot.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070608/CPACTUALITES/706080613/5358/CPPRESSE

Friday, June 8, 2007

Menacée d’excision, Fanta reste au Canada

Caroline Touzin

La Presse

Oumou Touré craignait que sa fillette de deux ans, Fanta, ne soit excisée si toutes deux étaient expulsées vers la Guinée. (Photo François Roy, La Presse) Agrandir l'image
Oumou Touré craignait que sa fillette de deux ans, Fanta, ne soit excisée si toutes deux étaient expulsées vers la Guinée.
Photo François Roy, La Presse

La jeune mère originaire de la Guinée-Conakry, Oumou Touré, restera au Canada. Elle a reçu sa réponse d’Immigration Canada aujourd’hui. Au pays depuis quatre ans, Mme Touré craignait que sa fillette de deux ans, Fanta, ne soit excisée si toutes deux étaient expulsées vers la Guinée.











Avant de convoquer les médias au début de la semaine, Mme Touré avait épuisé presque tous ses recours. Son expulsion était prévue pour le début du mois de juillet. Elle avait fait une deuxième demande de résidence permanente pour motifs humanitaires, sans grand espoir que des fonctionnaires n’aient le temps de l’évaluer d’ici son expulsion.

Après sa sortie médiatique, Immigration Canada l’a convoquée à une rencontre. La rencontre a eu lieu hier. Et aujourd'hui, elle a reçu la réponse positive.

À 15h30, les organismes qui lui ont prêté main forte donnent une conférence de presse. En Guinée-Conakry, neuf filles sur dix subissent une mutilation génitale.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070608/CPACTUALITES/70608145/6737/CPACTUALITES

Mêmes droits... en théorie

Le jeudi 07 juin 2007

André Noël

La Presse











Environ 4500 travailleurs agricoles migrants, en majorité mexicains et guatémaltèques, viennent travailler dans quelque 350 fermes au Québec cet été. En théorie, ils ont les mêmes droits que les travailleurs agricoles québécois. En pratique, ils ne connaissent pas ces droits et risquent ainsi d'être victimes d'abus.

N'importe qui se trouvant au Québec, de façon permanente ou temporaire, a le droit de quitter son logement pour aller voir le médecin de son choix, avec n'importe quel ami ou accompagnateur. Mais il semble bien que ce droit ne vaut pas pour les travailleurs migrants.

Les producteurs agricoles qui emploient ces travailleurs sont représentés par FERME, la Fondation des entreprises en recrutement de main-d'oeuvre étrangère. Le directeur général de la fondation, René Mantha, a avisé les patrons maraîchers qu'ils pouvaient congédier les ouvriers qui s'absentent de leur ferme pour voir un médecin sans passer par eux.

M. Mantha a fait publier cet avis dans L'Actualité maraîchère il y a un an et demi, lorsque des producteurs agricoles ont constaté que le Centre d'appui aux travailleurs migrants amenait des ouvriers blessés, malades ou en détresse chez des médecins.

"Advenant le cas où le travailleur voudrait se faire accompagner ou représenter par des gens du Centre d'appui pour les travailleurs migrants, il faudra informer le travailleur que le recours à des personnes autres que celles prévues au contrat ne sera pas toléré et que toute absence du travailleur du logement de l'employeur sera automatiquement considéré comme un abandon d'emploi et qu'il pourrait se voir exclu du programme."

Il s'agit là du Programme pour les travailleurs agricoles saisonniers, mis en place par le ministère fédéral des Ressources humaines en 1974. Dès qu'un ouvrier migrant se trouvant au Canada est exclu du programme, il perd son permis de travail. En règle générale, le consulat de son pays, généralement le Mexique ou le Guatemala, le rapatrie immédiatement.

Selon Patricia Perez, fondatrice du Centre d'appui, de nombreux travailleurs sont renvoyés chez eux, chaque année, parce qu'ils se blessent ou tombent malades. Pour cette raison, plusieurs d'entre eux n'osent pas se plaindre quand ils ont mal. Mme Perez affirme que de nombreux patrons gardent les cartes d'assurance maladie et les autres pièces d'identité avec eux. "Il est arrivé que des ouvriers, n'en pouvant plus d'être maltraités, se sauvent avec leurs papiers. Sans papiers, ils se trouvent prisonniers de leurs patrons, et ces derniers le savent."

Quand il a constaté qu'Andres Rosas avait quitté sa ferme, hier matin, Michel Desgroseillers, patron de Vivaces Marie-Michel à Saint-Constant, a menacé un membre du Centre d'appui de porter plainte à la GRC parce que, selon lui, M. Rosas s'était "sauvé". Le CATA avait prévu le coup, en prévenant la veille Ressources humaines Canada qu'un de ses membres irait chercher M. Rosas et l'amènerait chez le médecin, et que cela ne pourrait être considéré comme un abandon d'emploi.

Mme Perez cite un document de la GRC sur la traite des personnes, selon lequel l'exploitation de travailleurs existe dans l'agriculture commerciale, comme dans d'autres industries non syndiquées. Ce document indique que le Code criminel a récemment été renforcé pour interdire "à quiconque de conserver ou de détruire des documents comme les pièces d'identité ou les documents de voyage d'une personne" en vue de l'exploiter. La confiscation de papiers d'identité est considérée comme un vol.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070607/CPACTUALITES/706070603/5155/CPACTUALITES

La police au secours d'un saisonnier

Le jeudi 07 juin 2007

Un policier de la Régie intermunicipale de la police de Roussillon a récupéré la carte d'assurance maladie d'Andres Rosas à la ferme Les Vivaces Marie-Michel, de Saint-Constant. (Photo Ivanoh Demers, La Presse)
Agrandir l'image

Un policier de la Régie intermunicipale de la police de Roussillon a récupéré la carte d'assurance maladie d'Andres Rosas à la ferme Les Vivaces Marie-Michel, de Saint-Constant.
Photo Ivanoh Demers, La Presse

André Noël

La Presse

Très souffrant depuis un accident de travail survenu il y a un mois, un ouvrier agricole mexicain a fait appel à la police, hier, pour récupérer sa carte d'assurance maladie afin d'être soigné. Andres Rosas, 29 ans, affirme que le propriétaire de la ferme, Les Vivaces Marie-Michel, a refusé de la lui remettre malgré ses demandes répétées.











Michel Desgroseillers, le propriétaire de cette ferme de Saint-Constant, située au sud-ouest de Montréal, a remis la carte de M. Rosas au policier. Il a ensuite affirmé à La Presse que M. Rosas ne la lui avait jamais demandée. «Il n'avait qu'à la demander pour l'avoir, a-t-il dit. Quel intérêt aurait-on à vouloir garder un tel document?»

Andrea Galvez, membre du Centre d'appui aux travailleurs agricoles migrants (CATA), affirme de son côté que plusieurs patrons de ferme gardent avec eux les pièces d'identité des ouvriers mexicains et guatémaltèques, de façon à accroître leur contrôle sur leurs allées et venues. Selon elle, il ne s'agit pas là d'un incident isolé.

«Cette pratique est très répandue, même si elle viole de façon flagrante le Code criminel, a-t-elle dit (voir autre texte). Nous avons documenté plusieurs cas où des travailleurs subissent des accidents du travail ou tombent malades, mais ne réussissent pas à avoir leur carte d'assurance maladie. Très souvent, ils sont renvoyés au Mexique ou au Guatemala dès qu'ils se plaignent et sans être soignés. C'est même arrivé à un ouvrier qui avait une fracture du crâne.»

Le patron et son ouvrier ont raconté des versions des événements diamétralement opposées. M. Desgroseillers nie qu'un accident de travail soit survenu. Il a souligné qu'il a amené M. Rosas deux fois à l'hôpital au mois de mai, mais qu'aucune blessure n'a été diagnostiquée. Il dit qu'il était prêt à retourner avec lui dans un CLSC hier matin, mais que M. Rosas s'est «sauvé» avant que sa secrétaire aille le chercher. Il affirme que c'est à sa demande qu'il gardait sa carte d'assurance maladie dans ses bureaux.

M. Rosas soutient de son côté qu'une bosse douloureuse est apparue sur son nombril après que son patron l'eut obligé à soulever une charge très lourde, soit des palettes de bois remplies de plantes. Il dit qu'il a dû insister plusieurs fois pour aller à l'hôpital. On l'y a amené seulement trois jours après l'accident, survenu le 6 mai.

Ne parlant ni français ni anglais, il n'a pas pu expliquer ce qui a causé sa blessure aux médecins et se faire comprendre par eux, ajoute-t-il. On lui a prescrit un laxatif alors qu'il avait une hernie très douloureuse. Celle-ci n'a pas été traitée, soutient-il. Il dit qu'il n'a jamais autorisé son patron à garder sa carte d'assurance maladie.

M. Rosas a demandé l'aide du CATÀ à la fin mai. Andrea Galvez avait obtenu un rendez-vous avec un médecin de Montréal pour aujourd'hui, mais le jeune ouvrier lui a téléphoné mardi, lui disant qu'il n'en pouvait plus. Il avait très mal et voulait être soigné plus vite. Mme Galvez lui a dit qu'il devait récupérer sa carte d'assurance maladie.

Hier matin, elle est allée le chercher à la ferme. M. Rosas n'avait toujours pas sa carte, même si, a-t-il dit, il avait tenté pour la énième fois de la récupérer. Mme Galvez l'a amené à une clinique médicale de Saint-Constant, où un médecin a accepté de le recevoir sans sa carte.

Le Dr Daniel Poulin et un de ses collègues ont diagnostiqué une hernie incarnée, qui peut être provoquée par un effort extrême. La blessure est très visible: le nombril du patient est anormalement enflé. Le médecin a signé une ordonnance afin qu'il subisse une opération chirurgicale rapidement. Il a aussi signé une réclamation à la Commission de la santé et de la sécurité du travail et ordonné un arrêt de travail.

Mme Galvez et M. Rosas se sont ensuite rendus à la Régie intermunicipale de police Roussillon et ont demandé qu'un policier aille chercher la carte d'assurance maladie à la ferme. Muni de sa carte, le jeune homme, père de deux enfants, s'est fait reconduire à l'hôpital Notre-Dame, à Montréal. Il a l'intention de déposer une plainte criminelle contre son propriétaire, pour rétention illégale de document.

Un journaliste de La Presse a rencontré pour la première fois M. Rosas dimanche dernier, à Saint-Rémi, alors qu'il était venu voir les membres du CATÀ près du centre commercial. Pendant l'entrevue, il essayait en vain de retenir ses larmes et devait régulièrement s'essuyer les yeux. Il affirme que le fils du patron lui a suggéré de crever son hernie avec un clou, une allégation qu'a niée catégoriquement M. Desgroseillers.

«Je ne comprends rien à cette histoire, a dit le patron, hier. Mardi, la secrétaire a offert à M. Rosas de retourner voir le médecin. Un rendez-vous a été pris, mais M. Rosas s'est sauvé avant qu'on aille le chercher. À l'hôpital de Châteauguay, on a dit qu'il n'avait rien, mais lui, il dit qu'il a eu un accident de travail. Il soutient qu'il a soulevé des palettes de bois trop lourdes, mais pourquoi lui aurait-on demandé un tel effort? On a un chariot élévateur pour ce genre de tâche.»

http://www.cyberpresse.ca/article/20070607/CPACTUALITES/706070602/5155/CPACTUALITES

Thursday, June 7, 2007

Les citoyens seront consultés

(D'après PC) - Les citoyens québécois pourront s'exprimer au cours de l'automne sur les accommodements raisonnables.

Des audiences de la Commission Bouchard-Taylor se tiendront de septembre à décembre à Montréal, Québec et en région.

Les lieux et dates des audiences seront annoncés au cours du mois d'août.

La Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles a pour mandat de dresser un portrait fidèle des pratiques d'accommodement, d'en analyser les enjeux en tenant compte des expériences hors du Québec et de soumettre un rapport final avec des recommandations au gouvernement.

Présidée par Gérard Bouchard et Charles Taylor, elle rédigera son rapport au cours de l'hiver.

Ce rapport sera remis vers la fin mars au premier ministre du Québec.

http://lcn.canoe.com/lcn/infos/national/archives/2007/06/20070607-090935.html

US - Refugee Roulette: Disparities in Asylum Adjudication


This study analyzes databases of merits decisions from all four levels of the asylum adjudication process: 133,000 decisions by 884 asylum officers over a seven year period; 140,000 decisions of 225 immigration judges over a four-and-a-half year period; 126,000 decisions of the Board of Immigration Appeals over six years; and 4215 decisions of the U.S. Courts of Appeal during 2004 and 2005. The analysis reveals significant disparities in grant rates, even when different adjudicators in the same office each considered large numbers of applications from nationals of the same country. In many cases, the most important moment in an asylum case is the instant in which a clerk randomly assigns an application to a particular asylum officer or immigration judge.

http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=983946

'Refugee Roulette' Report Details Disparity Among Judges Granting Asylum
http://www.hispanicbusiness.com/news/newsbyid.asp?id=66426&cat=Headlines&more=/news/more-news.asp

Deportation ruling deems Lebanon safe

By Don Lajoie, Windsor Star
Published: Tuesday, June 05, 2007
http://www.canada.com/windsorstar/news/story.html?id=23e94ca1-d36c-4a5d-8e83-f5a4c381ca6c&k=36165


"Look, this is Lebanon, look," said Abdu Madi, as he pointed at the scene unfolding on television, where crouching militants fired AK-47s and grenade launchers from behind a broken wall.

"Every day is like this," the father of two small children added, the firefight footage dissolving into a scene of smoke rising from a burning building as civilians scattered for safety. Even from the security of his Reginald Street living room, surrounded by family, Madi could not hide his distress.

"My God, my God. I can't take my family there."

But Madi's family does risk returning to Lebanon, where the threat of civil war is real, because he and his wife are scheduled to be deported June 18 following denial of an application for refugee status by Immigration and Citizenship Canada.

They were informed their application was denied after it was determined they would not be at risk if returned to Lebanon. But that ruling came just days before last year's July 12, Israeli invasion of Lebanon, said immigration lawyer Maria Fernandes.

That conflict was followed by a year of rising tension and violence culminating in the current fighting between the Lebanese army and Islamist militants, now threatening to degenerate into all-out warfare. The circumstances, said Fernandes, have obviously changed.

Nevertheless, Madi and wife Lucie have been ordered to report to Canadian Border Services Agency (CBSA) officers at the Windsor-Detroit tunnel to return to the U.S., where they launched their bid for refugee status more than two years ago. From there, they face removal to Lebanon.

Fernandes said the family has been granted the right to have a second pre-removal risk assessment carried out. But chances of that being completed and ruled upon before the deportation order takes effect are remote. In the absence of a ruling, they must leave or face prosecution.

Fernandes said the only legal recourse would be to file an application to Federal Court to stay the removal order pending the second assessment's finding. But Madi has paid more than $20,000 in legal fees and, speaking from his sparsely furnished housing unit, added he cannot afford more.

"They say $4,000," said Madi. "We can't afford it."

Fernandes said the family has a strong case, considering their one-year-old son was born in Canada and it cannot be denied that instability in Lebanon presents a new danger to them.

Madi was not politically active in Lebanon. But his neighbourhood was controlled by Islamist Hezbollah militants and he ran afoul of one of the guerrillas as the result of a traffic incident. He said the militant discovered Madi was from the Christian minority and told him "your Jesus doesn't control things here, we do."

He said he and his extended family were subjected to beatings, armed intimidation and harrassment. They left possessions behind and fled, first to the U.S., then to Canada.

Madi has been working at two full-time jobs, never taking government handouts and literally giving blood to the community by donating regularly.

"We adapted to Canada, paid taxes," Madi said. "This is a safe country, supposed to be humanitarian. What fault (do we have) to kick us out?"

Victoria Totten, spokeswoman for Citizenship and Immigration Canada, would not speak specifically about the case but said the Immigration and Refugee Board process has no appeal mechanism. Decisions are final. But, she added, a second risk assessment may be done, provided it's based on new information.

"You can't make the same case twice." she said. "But an officer would consider new information where a second request for protection is applied for."

LAL: Interference to Deportation

An interview with LAL on their latest project Deportation

Audio Link;
=>http://mostafah.wordpress.com/2007/05/31/lal-interference-to-deportation/

Deportation the latest project of LAL, was shown to an audience in downtown montreal this past April 14TH.

The project, which takes its name from the Toronto band’s upcoming album (Public Transit Records), also incorporates the works of new-media artist and filmmaker Faisal Anwar,

LAL’s music is the outcome of a collaboration between vocalist Rosina Kazi, electronic music composer and producer Nick Murray(a.k.a. “Murr”), bassist Ian DeSouza, percussionist Rakesh
Tewari.

The multi-arts installation “Deportation” explored the suffocating role technology plays in our day-to-day lives. Galvanized by their audience’s participation, LAL, their guests, and hi-tech partners raised awareness about the global state of surveillance and its ramifications, artfully opening up debates that are traditionally confined to academic circles alone.

LAL’s latest project deportation builds upon their own activism and life experiences,as finding them selves in a world after September 11th and its aftermath. From project threadbare a campaign to stop the deportation of 24 Pakistani men in Toronto due to racist immigration and national security policies, to the deportation of Wendy Maxwell. An artist, activist who was deported to Costa Rica on International Women’s day in Toronto in 2004.

This was report was produced by Mostafa Henaway for ckut 90.3fm in Montreal

For more information about LAL
www.lalforest.com
www.trytodeportusall.com

For more information about struggles for migrant Justice

Solidarity Across Borders
www.solidarityacrossborders.org

No One Is Illegal
www.nooneisillegal.org

for more info about the photos by Tatiana Gomez
tatiana(at)resist.ca

For more information about this report
Mostafah.wordpress.com
Ckutnews.wordpress.com
News(at)ckut.ca

Couverture médiatique pour la régularisation de Mme Touré

Menacée d’excision, Fanta reste au Canada

http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/menace-dexcision-fanta-reste-au-canada.html

Deportation revoked for woman, daughter
http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/deportation-revoked-for-woman-daughter.html

Woman facing deportation gets to stay here http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/woman-facing-deportation-gets-to-stay.html

Fanta, 2 ans, menacée de mutilation, La Presse
http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/fanta-2-ans-menace-de-mutilation.html

Girl could risk genital mutilation, The Gazette
http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/girl-could-risk-genital-mutilation.html

Mobilisation aux Communes contre l'expulsion d'une famille, La Presse
http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/mobilisation-aux-communes-contre.html

Woman seeks refugee status to protect daughter from genital mutilation, The Globe and Mail
http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/woman-seeks-refugee-status-to-protect.html

Une petite Canadienne menacée, Journal de Montreal
http://solidarityacrossborders.blogspot.com/2007/06/une-petite-canadienne-menace.html

Une petite Canadienne menacée

À moins d'un revirement, une jeune mère sera expulsée dans son pays d'origine avec sa fille de deux ans fortement menacée d'excision, puisque la Guinée est le pays où le taux de mutilation génitale est le plus élevé au monde.

Oumon Touré, une mère célibataire de deux enfants, sera expulsée du Canada la première semaine de juillet, avant même d'avoir pu fournir toutes les preuves de sa demande de résidence permanente pour des motifs humanitaires.

«Son dossier est tombé dans les limbes bureaucratiques», dénonce son avocat, Me Rick Goldman.

L'histoire de cette jeune femme remonte à 2003, à l'époque âgée de 19 ans et sans enfant, Oumon Touré fuyait un mariage forcé en Guinée où elle a été excisée par sa belle-mère.

«Elle y a subi des abus atroces et des traumatismes dont elle souffre encore. Elle a du mal à s'exprimer et on ne l'a pas cru lorsque sa demande a été rejetée en septembre 2006», explique Me Goldman.

Peu après cette décision du ministère de l'Immigration, Oumon donnait naissance à sa fille Fata, l'ainée de ses deux enfants.

Si la mère est expulsée, à moins qu'elle n'abandonne sa fille ici, l'enfant sera exposée aux risques de l'excision. Des études rapportent des taux de mutilation génitale de 96% à 99% en Guinée, soit les plus élevés au monde selon le département d'État américain.

«Je demande ma protection. J'aime mes enfants et je ne veux pas m'en séparer. Je veux qu'ils grandissent en sécurité», a écrit Oumon Touré dans une lettre adressée aux médias. Bouleversée, la jeune femme de 23 ans refusait les demandes d'entrevue.

Pression sur la ministre

Un groupe de soutien demande à la ministre fédérale de l'Immigration, Diane Finley d'utiliser son pouvoir discrétionnaire pour renverser la décision.

Du côté du ministère de l'Immigration, on affirme que le cas de madame Touré a été traité dans les délais:

«Nous avons pris les mesures pour régler la situation le plus rapidement possible», explique Stéphane Malépart.

Oumou Touré est entrée au pays grâce à des papiers illégaux. «Il n'y a rien d'exceptionnel là-dedans, c'est la seule façon d'obtenir un visa», ajoute Me Goldman.

«En 2006, une famille africaine qui vivait en Alberta a obtenu la résidence permanente pour des raisons humanitaires dans les mêmes circonstances», rappelle Claudette Cardinal, coordonnatrice du réseau de réfugié pour Amnistie Internationale.

La conférence de presse organisée pour dénoncer la situation semble faire bouger Immigration Canada, qui après le cri du coeur lancé aux médias, a contacté Oumou Touré, pour la rencontrer jeudi et discuter de son dossier.

Le rendez-vous pour fixer une date d'expulsion a été reportée à une date indéterminée.

---

4 formes d'excision

1) Excision totale ou partielle du clitoris et du prépuce.

2) Excision totale ou partielle du clitoris, du prépuce et des petites lèvres. Pratiquée dans 80% des cas.

3) Excision des organes génitaux externes, le vagin est refermé et cousu laissant une petite ouverture pour permettre les règles.

4) Cautérisation par brûlure du clitoris et des tissus connexes. Pratiquée dans 15% des cas.

http://www2.canoe.com/infos/societe/archives/2007/06/20070606-063302.html

Mobilisation aux Communes contre l'expulsion d'une famille

6 Juin 2007

Presse Canadienne

Ottawa

Touchés par la situation d'une jeune mère de famille établie à Montréal mais menacée d'expulsion vers son pays d'origine, la Guinée-Conakry, le député libéral Denis Coderre et la bloquiste Meili Faille exhortent le ministère fédéral de l'Immigration à faire preuve d'humanisme et de surseoir au renvoi.

Oumou Touré, 24 ans, pourrait être déportée avec ses deux enfants si les autorités ne lui accordent pas un sursis. Cette déportation menacerait la fillette de Mme Touré, Fanta, âgée de deux ans, puisque la Guinée-Conakry est un pays où l'excision est pratique courante.

M. Coderre, lui-même un ancien ministre de l'Immigration, admet que chaque cas est spécifique, mais il estime que la situation de Mme Touré mérite qu'on agisse. Lorsqu'il était responsable du portefeuille de l'immigration, M. Coderre dit être intervenu pour des raisons humanitaires.

Mme Touré, qui est aussi mère d'un garçon de neuf mois, pourrait être déportée au début de juillet. Comme ses enfants sont nés au Canada, elle pourrait décider de laisser ses enfants derrière elle pour éviter que sa fille subisse ce qu'elle aussi a subi, une mutilation génitale.

Mais pour la bloquiste Meili Faille, c'est un choix inhumain qu'on imposerait alors à la mère.

«On ne peut pas demander à une mère de faire ce choix-là», souligne Mme Faille.

«Les faits sont accablants. Il s'agit des droits d'une fillette née au Canada», poursuit la députée de Vaudreuil-Soulanges.

Interrogé aux Communes par le Bloc, Ed Komarnicki, le secrétaire parlementaire de la ministre, a rappelé qu'il n'était pas approprié de commenter publiquement un cas spécifique et qu'il y avait une procédure en place pour des cas de ce genre.

Denis Coderre a fait valoir que c'est le sort que risque de subir l'enfant qui devrait guider le gouvernement dans ses décisions.

«Quand on regarde ce dossier-là, il n'y a pas que la question de la mère. Il faut aussi penser à l'enfant et l'environnement qui s'y rattache», a déclaré M. Coderre, avant la réunion hebdomadaire du caucus libéral.

Pour la santé, le bien-être et la vie de Fanta, il est essentiel qu'il y ait une intervention, a-t-il ajouté.

Mardi, lors d'une conférence de presse, des défenseurs des droits de la personne ont lancé un appel à la ministre de l'Immigration, Diane Finley, pour qu'elle arrête la procédure d'expulsion.

Ils ont souligné que la mutilation génitale qui menace la petite fille devrait être suffisante pour convaincre les autorités.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070606/CPACTUALITES/70606150/5358/CPPRESSE

Fanta, 2 ans, menacée de mutilation

« Dès que je commence à en parler, je pleure », a dit la jeune femme à La Presse d’une voix hésitante, hier. (Photo Alain Roberge, La Presse) Agrandir l'image
« Dès que je commence à en parler, je pleure », a dit la jeune femme à La Presse d’une voix hésitante, hier.
Photo Alain Roberge, La Presse


Caroline Touzin

La Presse

En Guinée-Conakry, les filles qui ne se font pas exciser sont une exception. Oumou Touré n’y a pas échappé. Mais elle a réussi à fuir son mariage forcé et sa belle-mère exciseuse.

Au Canada depuis quatre ans, elle craint aujourd’hui que sa fillette de 2 ans ne soit mutilée à son tour si toutes deux sont expulsées du pays.

« Dès que je commence à en parler, je pleure », a-t-elle dit à La Presse d’une voix hésitante, hier, après une conférence de presse où elle a été incapable de prendre la parole. Pendant la conférence, Mme Touré, 24 ans, se tenait à l’écart, son fils de 9 mois, John-Fodé, endormi sur son dos. Sa fillette, Fanta, courait et riait dans la salle de l’église St. James.

La jeune mère de famille a épuisé presque tous ses recours. Plusieurs groupes, dont l’Église unie du Canada, Amnistie internationale et la Fédération des femmes du Québec lui prêtent main-forte. Ils demandent à la ministre de l’Immigration, Diane Finley, de se servir de son pouvoir discrétionnaire pour lui accorder un sursis, le temps qu’une nouvelle demande ne soit étudiée. Son expulsion est prévue pour le début du mois de juillet. Au bureau de la ministre, hier, on était avare de commentaires. « Il ne serait pas convenable d’émettre des commentaire sur un cas précis », a dit son attaché de presse, Stéphane Mailhot.

Mme Touré est entrée illégalement au pays avec l’aide d’une passeuse en novembre 2003. Sa demande pour obtenir le statut de réfugié a été refusée en décembre 2004. Elle a accouché de Fanta deux semaines plus tard. Pour éviter l’expulsion, elle a demandé un examen des risques avant renvoi. Autre échec. « La cliente n’a pas réussi à prouver de façon convaincante sa situation personnelle de persécution, soit l’existence de son mari et de sa belle-mère », explique le porte-parole d’Immigration Canada, Stéphane Malépart.

Dans l’intérêt de l’enfant

Troisième tentative : demande de résidence permanente pour motifs humanitaires. Aussi refusée. Elle a ensuite porté sa cause devant la cour fédérale. La cour a statué que les intérêts de l’enfant avaient été pris en compte. Cela fait bondir le Bureau international des droits des enfants qui appuie la cause de Mme Touré. « L’excision est une grave atteinte à la dignité humaine », dit sa porte-parole, Catherine Gauvreau.

Le nouvel avocat de Mme Touré, Me Rick Goldman, explique ces multiples refus par le court dossier préparé par son prédécesseur, avocat de l’Aide juridique.

«Quand tu es payé 150 $ pour un dossier qui devrait prendre entre 30 et 40 heures à monter, on ne peut le blâmer », a-t-il dit. Me Goldman s’est chargé de faire une seconde demande pour des motifs humanitaires. Hier matin, il disait craindre que
Mme Touré ne soit expulsée avant que la demande ne soit traitée. En après-midi, il a reçu une bonne nouvelle. Une rencontre avec Immigration Canada aura lieu cette semaine. « On traite ce genre de situation-là avec beaucoup de compassion et le plus rapidement possible », dit M. Malépart, d’Immigration Canada.

Le père des deux enfants nés au Canada n’est pas dans le décor. Sa famille, c’est sa colocataire dans leur appartement du quartier Parc-Extension à Montréal, aussi originaire de la Guinée-Conakry. Et sa psychologue, Sylvie Laurion. « Ce qui m’a frappée, c’est sa peur, proche de la terreur », raconte-t-elle.

En Guinée-Conakry, la mère d’Oumou a tout fait pour empêcher qu’on lui coupe le clitoris. Mais à sa mort – Oumou avait 19 ans –, la jeune femme n’avait plus personne pour la protéger. La première femme de son père polygame s’est empressée de l’exciser. Puis, elle a organisé un mariage forcé. « Les conditions de servitude qu’elle a vécues après la mort précoce de sa mère l’ont rendue très vulnérable », indique la psychologue.

Si Mme Touré est expulsée, ses deux enfants pourraient théoriquement rester au pays. « Jamais une mère ne devrait être obligée de se séparer de ses enfants pour les protéger de la violence », a lancé la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Michèle Asselin. Si la jeune mère reste, elle espère trouver un travail. Quel travail ? « À l’école, j’aimais la chimie. Ma belle-mère m’a sortie de l’école. J’ai appris la couture. Je suis bonne à la couture », dit la jeune mère

http://www.cyberpresse.ca/article/20070606/CPMONDE/70605229/5358/CPPRESSE